Un peu d'histoire ...

histoire cosmétique

 

 

Depuis des millénaires, l’huile est l’élixir de beauté des femmes. Elle est utilisée brut.

(On peut du coup annoncer sans prendre trop de risque que nous avons le recul suffisant sur leur efficacité 🙃)

Mais au début du siècle dernier, l’ère industrielle s’est emparé du marché de la beauté et en a redéfini des règles qui aujourd’hui ont la vie dure. 

Les crèmes ont inondé le marché. Et, on peut le comprendre, la nouveauté a attiré. C’était le vent de la modernité. Elles se composent d’huiles minérales (pétrole et autres réjouissances), une matière première peu chère, transformée pour ne pas s’oxyder et être facile à travailler. C’était une panacée pour les fabricants. Beaucoup moins pour la peau et la santé (nous ne parlerons pas de l’environnement).


Parallèlement à cela, la recherche et la médecine se sont beaucoup intéressées à la voie inhalée car c’est une voie d’entrée très directe dans l’organisme et parce que quand on connaît la concentration extérieur d’un polluant on peut calculer une dose interne qui permet d’évaluer les risques. Et cela au détriment de la recherche sur dermatologique. La peau est un organe complexe où la relation directe entre la dose externe et interne n’est pas aussi simple à établir. Du coup, plus dur de réglementer, contrôler et prévenir ce type de risque. Conséquence, les recherches dermatologiques sont devenues le parent pauvre des chercheurs. 


C’est ainsi que des crèmes remplies d’huiles minérales se sont fait une place de choix dans nos salles de bains. Si bien que jusqu'à maintenant, nous ne cherchions pas à remettre leur composition en cause, l’esprit critique bien endormi par la publicité. 

Pendant ce temps, nos huiles végétales bien aimées ont été totalement délaissée/mises sur le banc (Oui, pleurons.).


Depuis quelques années, face à la multiplication des scandales qui font naître une prise de conscience grandissante, la beauté revient pas à pas à ses premiers amours. Grâce à l’exigence croissante des utilisatrices et utilisateurs, l’innocuité et l’efficacité sont enfin devenus les critères incontournables dans le choix des soins qu’on invite dans nos salles de bain.